Introduction
Jean Giraud, né le 8 mai 1938 à Nogent-sur-Marne et mort le 10 mars 2012 à Montrouge, est un auteur français de bande dessinée,
connu sous son propre nom et sous les pseudonymes de Mœbius et de Gir.
Il est le créateur, avec le scénariste Jean-Michel Charlier, de la célèbre bande dessinée de western Blueberry,
qu'il signe sous le nom de Gir puis sous son vrai nom. Sous le pseudonyme de Mœbius, il est l'auteur et/ou le dessinateur
de bandes dessinées de science-fiction, telles que Le Garage hermétique, L'Incal ou Arzach, qui lui valent une reconnaissance
internationale jusqu'aux États-Unis et au Japon, habituellement peu réceptifs à la bande dessinée européenne.
Mœbius est l'un des fondateurs de la maison d'édition Les Humanoïdes associés, éditrice du magazine Métal hurlant.
Il participe également à la conception graphique de films comme Alien et Tron. Son impact sur la bande dessinée, sous le nom de <
Giraud comme sous celui de Mœbius, font de lui l'un des dessinateurs francophones majeurs du xxe siècle.
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Moebius
Jeunesse
Enfance
Issu d'un milieu modeste, il passe son enfance à Fontenay-sous-Bois, dans la banlieue parisienne.
Il vit alors chez ses grands-parents paternels, ses parents s'étant séparés lorsqu'il avait trois ans.
Il commence à dessiner à l'âge de 12 ou 13 ans, essentiellement des cow-boys et des indiens.
À 14 ans, son père lui montre un numéro de Fiction, revue que Jean Giraud continue à acheter régulièrement,
avec Galaxie, pendant une quinzaine d'années.
Débuts
À l’âge de 15 ans, il vend sa première histoire au dessinateur Marijac.
À l'âge de 16 ans, il commence sa formation technique à l’École supérieure des arts appliqués Duperré de la rue
Dupetit-Thouars, à Paris, où il reste deux ans.
À l'âge de 18 ans, il publie ses premières illustrations en travaillant pour la publicité, la mode ou la décoration.
Il crée la même année sa première bande dessinée, Frank et Jérémie, publiée entre février et juillet 1956,
dans les numéros 10 à 17 du mensuel Far-West. À partir de cette même année, il décide de se consacrer entièrement
à la bande dessinée et collabore comme dessinateur à des revues telles que Fripounet et Marisette, Cœurs vaillants
et Sitting-Bull.
Après avoir effectué un séjour de neuf mois au Mexique, chez sa mère, il effectue son service militaire,
tout d'abord chez les chasseurs en Allemagne, puis en Algérie.
En 1962, il devient l'apprenti de Jijé, qu'il a rencontré avant son service militaires.
Jijé jouit à cette époque d'une solide réputation dans le monde de la bande dessinée européenne.
À ce titre, Jean Giraud se charge de l'encrage d'un épisode de Jerry Spring, La Route de Coronado,
une série western publiée dans le journal Spirou.
« C'était une époque merveilleuse. Joseph a été pour moi un père parfait; je n'ai qu'à me féliciter des leçons
qu'il m'a données ».
Il travaille aussi avec Jean-Claude Mézières sur la collection L'Histoire des civilisations chez Hachette
en 1961 et 1962.
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Débuts Pro
Pilote & Blueberry
En 1963, Jean-Michel Charlier cherche un dessinateur pour un western à paraître dans Pilote et en parle à Jijé,
qui propose à Jean Giraud d'en devenir l’illustrateur.
Ainsi commencent les aventures du fameux lieutenant Blueberry, dont le très grand succès en a fait un classique du genre.
Jean Giraud signe les planches de cette série du diminutif de Gir, mais son nom complet apparaît sur la couverture
des albums.
La saga de Blueberry compte vingt-huit albums ainsi que deux séries dérivées (quinze volumes) :
Marshall Blueberry (Jean Giraud, William Vance et Michel Rouge) et La Jeunesse de Blueberry
(Jean Giraud, Colin Wilson et Michel Blanc-Dumont).
En mai 68, il est l'un des instigateurs du « tribunal du peuple » qui fait comparaître René Goscinny dans une brasserie
de la rue des Pyramides pour le mettre en accusation comme « valet des patrons ».
« Goscinny (...) s'est trouvé seul face à une meute de loups qui, au lieu de lui parler des problèmes de la B.D.,
se sont mis à l'agresser. Moi j'ai fait partie des loups, je l'ai attaqué d'une façon épouvantable ».
Mœbius
À partir de la fin des années 1960, Jean Giraud illustre une série de magazines et de livres de science-fiction dans
lesquels il aborde des thèmes plus personnels et moins conventionnels.
Ces illustrations sont signées Mœbius, pseudonyme inspiré du ruban de Möbius inventé par le mathématicien allemand
August Ferdinand Möbius.
Ce pseudonyme est utilisé pour la première fois dans une bande dessinée intitulée L’Homme du xxie siècle,
publiée en mai 1963 dans le numéro 28 d’Hara-Kiri.
Mœbius apparaît une dizaine de fois dans Hara-Kiri jusqu’au numéro 40, sorti en 1964.
Par la suite, Jean Giraud n'utilisera plus cette signature sur une planche de bande-dessinée jusqu'en 1971,
mais il continuera à s'en servir pour ses illustrations de science-fiction.
En 1970 il rencontre Alejandro Jodorowsky pour qui il réalise l'affiche du film El Topo.
Métal Hurlant
À partir de 1974, Giraud délaisse progressivement Pilote. Il participe à l'éphémère mensuel Lucky Luke de Dargaud
et commence à illustrer des pages de L'Écho des savanes (publication de la BD Cauchemar blanc)En 1975,
il fonde avec Jean-Pierre Dionnet, Philippe Druillet et Bernard Farkas, Les Humanoïdes associés, qui édite le magazine
Métal Hurlant.
Il peut ainsi créer et publier des bandes dessinées de science-fiction dans le style underground,
comme Arzach (prépublié en 1975 dans Métal hurlant, album en 1976) ou Le Garage hermétique
(prépublié de 1976 à 1979 dans Métal hurlant, album en 1979 sous le titre Major fatal), qui influenceront une
génération entière d'artistes.
Il publie ces bandes dessinées sous le pseudonyme de Mœbius aux éditions Les Humanoïdes associés,
ainsi que Le Bandard fou, Les Yeux du chat, etc.
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Reconnaissance
Internationnalisation
Ses illustrations de science-fiction et Arzach, œuvre révolutionnaire pour l'époque, le font connaître à l'étranger et
Jean Giraud/Mœbius est contacté par des cinéastes français et américains pour participer à la préproduction de films
de science-fiction dans les années 1970.
Une première collaboration se noue avec Alejandro Jodorowsky et Dan O'Bannon, qui engagent Giraud pour les assister
dans la création d'un film inspiré de Dune, le roman de Frank Herbert.
Mais le projet est voué à l'échec, faute de moyens.
La collaboration avec Jodorowsky se poursuit néanmoins, avec la parution de L'Incal, une saga de science-fiction
en six volumes parus entre 1980 et 1988.
L'aventure hollywoodienne de Jean Giraud n'est pas finie car il est engagé en 1977 par Ridley Scott pour participer
à la conception graphique des costumes d’Alien, le huitième passager.
Par la suite, il acceptera d'autres collaborations pour le cinéma.
Ainsi en 1982, il dessine les décors et les costumes du film Tron puis il réalise le story-board et crée les personnages
du film d'animation Les maîtres du temps de René Laloux.
En 1986, Jean Giraud part vivre à Los Angeles et monte avec sa première épouse Claudine la maison d'édition
Starwatcher Graphics.
Il réussit en parallèle à convaincre Marvel Comics de publier la plupart de ses travaux produits jusqu’à présent sous
sa signature Mœbius.
Cette rencontre l’amènera à illustrer une histoire du Surfer d'argent en collaboration avec Stan Lee et selon
la méthode Marvel.
Circonstance rare pour un auteur européen, cette contribution a influencé plusieurs auteurs de comics,
comme Jim Lee ou Mike Mignola.
Il continue de travailler sur des films américains comme Les Maîtres de l'univers réalisé par Gary Goddard
pour lequel il dessine les personnages, Willow et Abyss mais pour ces derniers ses créations ne sont pas reprises par
les illustrateurs suivants.
Il est également cofondateur des Éditions Aedena avec Jean Annestay et Gérard Bouysse, et travaille notamment sur
des œuvres en tandem avec Geof Darrow ou Tanino Liberatore.
Il est aussi l'auteur d'une autobiographie :
Giraud Mœbius : Histoire de mon Double, aux Éditions no 1.
Expositions
En 1988 la poste française émet un carnet de douze timbres à 2,20 F sur le thème de la Communication dessinés
par douze auteurs de BD français, parmi lesquels Mœbius, Reiser, Fred, Brétécher, Tardi, Bilal, etc.,
tous Grands Prix du Festival d'Angoulème.
En 1996, sa seconde épouse Isabelle, reprend la maison d’édition et galerie Stardom, devenue aujourd'hui Mœbius Production.
Ils éditent ensemble livres, sérigraphies et affiches en édition limitée, consacrés à son œuvre.
En 1997, Luc Besson l'engage pour travailler sur Le Cinquième Élément.
En 1999, il est président du jury de la première édition du Festival international des Très Courts.
En 2002, il crée la série Arzach Rhapsodie en quatorze épisodes pour la télévision.
Du 1er mars 2004 au 13 avril 2005 se déroule à l'hôtel de la Monnaie à Paris l'exposition Miyazaki-Mœbius.
Elle met en parallèle les travaux de Jean Giraud et de Hayao Miyazaki, célèbre réalisateur de films d'animation japonais
du studio Ghibli. Plus de trois cents dessins y ont été exposés.
En mai 2006 est émis en France un timbre (en carnet de dix timbres adhésifs) sur le thème des vacances du futur,
dont le dessin est réalisé par Jean Giraud.
Avec le magicien Gérard Majax en février 2008, il participe à la réalisation d'une nouvelle attraction du Parc du
Futuroscope, La Citadelle du Vertige, inspirée des univers du Garage hermétique.
En octobre 2010, la Fondation Cartier pour l'art contemporain organise la première rétrospective majeure consacrée à
l’œuvre de Giraud-Mœbius.
La même année il réalise le court métrage La Planète encore avec Geoffrey Niquet.
En 2011, il participe à l'exposition Tron L'héritage à la galerie Chappe.
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Style
Style
Connu pour la rapidité d'exécution de ses dessins, Jean Giraud a un style graphique très varié, pouvant aller
du réalisme fouillé de ses débuts dans les Aventures du lieutenant Blueberry, commencées en 1963, à l'onirisme et
aux épures lyriques d'ouvrages plus récents.
Son dessin va de la gravure, au trait classique en noir et blanc, au travail de la couleur environnementale typique
de la ligne claire.
Ses univers sont pour la plus grande partie axés sur une science-fiction fantasmagorique et délirante ainsi qu'une
poésie teintée de métaphysique.
Influencé par les étendues désertiques du Mexique, il aime dessiner des personnages sur une surface plane et uniforme,
qui peut aller du Sonora à l'absence totale de décor.
Que ce soit dans les séries Blueberry ou Arzach, le désert est une figure récurrente dans son œuvre.
En effet, parce qu'aucune construction humaine ne vient imposer un sens déterminé, il autorise tous les possibles
métamorphiques, d'où ses nombreux dessins où les personnages traversant le désert connaissent des métamorphoses
surprenantes.
Bien que la bande dessinée européenne soit peu diffusée au Japon, Mœbius y est respecté, notamment des auteurs locaux :
il est très populaire parmi les dessinateurs de ma génération selon Jirō Taniguchi, né en 1947.
D'après Gō Nagai, Mœbius a inventé un nouveau monde fantastique, ouvert de nouveaux horizons.
Son influence peut aussi se voir dans le style graphique du jeu Gravity Rush (Gravity Daze au Japon).
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Liste
Périodiques
• Jerry Spring : La Route de Coronado (dessin avec Jijé), avec Philip (scénario), Spirou, Dupuis, 1961.
• Récits courts dans Pilote, Dargaud, 1962-1974.
• Blueberry, dans Pilote, Dargaud, 1963-1973.
• La Déviation, dans Pilote no 688, Dargaud, 1973.
• L'Homme est-il bon ?, dans Pilote no 744, Dargaud, 1974.
• Cauchemar blanc, dans L'Écho des savanes no 8, Éditions du Fromage, 1974.
• Arzach, dans Métal hurlant, Les Humanoïdes associés, 1975-1976.
• Récits courts dans Métal hurlant, Les Humanoïdes associés, 1975-1980.
• Major Grubert, dans Métal hurlant, Les Humanoïdes associés, 1975-1977.
• John Difool (dessin), avec Alejandro Jodorowsky, dans Métal hurlant, Les Humanoïdes associés, 1980-1985.
• Les Maîtres du temps, dans Métal hurlant, Les Humanoïdes associés, 1982. Adaptation en bande dessinée du film de René Laloux.
• La Nuit de l'étoile (scénario), avec Marc Bati (dessin), dans Métal hurlant, Les Humanoïdes associés, 1984.
• Les Mondes d'Edena, dans (À suivre), Casterman, 1988-1997.
Albums
• Blueberry (dessin, et scénario 24-28), avec Jean-Michel Charlier (scénario 1-23), Dargaud
et d'autres éditeurs, 28 volumes, 1965-2005.
• Le Bandard fou, Éditions du Fromage, 1974.
• La Jeunesse de Blueberry (dessin), avec Jean-Michel Charlier, Dargaud, 3 volumes, 1975-1979.
• Arzach, Les Humanoïdes associés, 1976.
• Cauchemar blanc, Les Humanoïdes associés, 1977.
• Les Yeux du chat (dessin), avec Alejandro Jodorowsky (scénario), Les Humanoïdes associés,
1979.
• Major fatal, Les Humanoïdes associés, 2 volumes, 1979-1995.
• Jim Cutlass (dessin 1, scénario 2-7), avec Jean-Michel Charlier (scénario 1-2)
et Christian Rossi (dessin 2-7), Les Humanoïdes associés (1) puis Casterman (2-7), 7 volumes, 1979-1999.
• L'Incal (dessin), avec Alejandro Jodorowsky, Les Humanoïdes associés, 6 volumes, 1981-1989.
• Le Monde d'Edena, Les Humanoïdes associés (1) puis Casterman (2-5), 5 volumes, 1983-2001.
• Altor (scénario), avec Marc Bati (dessin), Dargaud, 7 volumes, 1986-2003.
• Surfeur d'argent (dessin), avec Stan Lee (scénario), Casterman, 1990.
• Le Monde du Garage hermétique (scénario avec Jean-Marc Lofficier), Les Humanoïdes associés,
5 volumes, 1990-1992.
• Marshall Blueberry (scénario), avec William Vance (dessin), Alpen Publishers (1-2) et
Dargaud (3), 3 volumes, 1991-2000.
• Le Cœur couronné (dessin), avec Alejandro Jodorowsky, Les Humanoïdes associés, 3 volumes,
1992-1998.
• Little Nemo (scénario), avec Bruno Marchand (dessin), Casterman, 4 volumes, 1994-2002.
• Icare (co-scénariste avec Jean Annestay, dessin de Jirô Taniguchi), 2000. Publié en France par
Kana, 2005.
• Après l'Incal : Le Nouveau Rêve (dessin), avec Alejandro Jodorowsky, Les Humanoïdes associés,
2000.
• Inside Mœbius, Stardom (1-5) puis Mœbius Productions (6), 6 volumes, 2004-2010.
• XIII t. 18 : La Version irlandaise (dessin), avec Jean Van Hamme (scénario), Dargaud, 2007.
• Arzach, Mœbius Productions, 2 volumes, 2010.
Illustration
Mœbius a une longue carrière d'illustrateur pour la littérature (couvertures ou intérieurs de roman) ainsi que pour
divers autres médias (pochettes de disque, affiches).
De nombreux recueils d'illustrations reprennent ces dessins.
• Mœbius 30×30, Les Humanoïdes associés, 1980.
• Venise Céleste, ædena, 1984.
• L’Univers de Gir, Dargaud, 1986.
• Starwatcher, ædena, 1986.
• Made in L.A., Casterman, 1988.
• Quatre-vingt huit, Casterman, 1990.
• Chaos, Les Humanoïdes Associés, 1991.
• Chroniques métalliques, Les Humanoides Associés, 1992.
• Il était une fois Blueberry, Dargaud, 1995.
• Mœbius transe forme, Actes Sud/Fondation Cartier pour l'art contemporain, 2010.
• En 1968, il illustre la pochette de l'album d'Eddy Mitchell Sept Colts pour Schmoll, recto et verso mais aussi l'intérieur de la pochette ouvrante qui propose une bande dessinée western comique, dont le chanteur est le héros.
• En 2002, il illustre la couverture et les menus animés de la réédition du DVD La Chèvre de Francis Veber.
• En 2011, Mœbius réalise les illustrations de l'album hommage à Alain Bashung intitulé Tels Alain Bashung.
Cinéma
Contributions de Mœbius
Il participe à la conception graphique de plusieurs films :
• Dune (1975) d’Alejandro Jodorowsky (jamais réalisé)
• Alien, le huitième passager (1979) de Ridley Scott
• Les Maîtres du temps (1982) de René Laloux
• Tron (1982) de Steven Lisberger
• Les Maîtres de l'Univers (Masters of the Universe, 1987) de Gary Goddard
• Willow (1988) de Ron Howard
• Abyss (1989) de James Cameron
• Little Nemo : Les Aventures au Pays de Slumberland (1992) de Masanori Hata, Misami Hata et William T. Hurtz
• Il était une fois… (1995), adaptation de La Belle au bois dormant
• Space Jam (1996) de Joe Pytka
• Le Cinquième Élément (1997) de Luc Besson
• D'autres mondes (2004) de Jan Kounen
Adaptations de ses œuvres
• Cauchemar blanc de Mathieu Kassovitz (1991)
• Arzak Rhapsody de Mœbius (2003)
• Blueberry, l'expérience secrète de Jan Kounen (2004)
• Le Ruban de Moebius (Thru the Moebius Strip) de Glenn Chaika (2005)
• La Planète encore de Mœbius (2010)
• Son œuvre a aussi inspiré l'esthétique de plusieurs films :
• Arzach pour Métal Hurlant (1981)
• The Long Tomorrow pour Blade Runner de Ridley Scott (1982)
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Oeuvres
Blueberry
Introduction
Blueberry est une série de bande dessinée de western franco-belge, créée par
Jean-Michel Charlier (scénario) et Jean Giraud (dessin), poursuivie par Jean Giraud seul après le décès de
Jean-Michel Charlier, publiée dans le périodique Pilote de 1963 à 1973, puis dans d'autres périodiques
(Tintin, Métal hurlant, Super As, L'Écho des savanes, Spirou et BoDoï) jusqu'en 1999, et éditée en albums de 1965 à 2005.
La série connaît deux séries parallèles, La Jeunesse de Blueberry, créée par Jean-Michel Charlier et Jean Giraud
et poursuivie par François Corteggiani (scénario) et Colin Wilson puis Michel Blanc-Dumont (dessin), éditée en albums de 1975 à 2015, et Marshal Blueberry créée par Jean Giraud (scénario) et William Vance puis Michel Rouge (dessin), éditée en albums de 1991 à 2000.
La série principale et ses dérivées sont éditées en albums principalement par les éditions Dargaud.
En 2019, Dargaud édite le premier volume d'un diptyque réalisé par Joann Sfar et Christophe Blain.
La série met en scène un officier de l'armée américaine, Mike S. Blueberry, après la guerre de Sécession.
Tout d'abord membre de la garnison de Fort Navajo, il participe aux guerres indiennes puis à la construction
du chemin de fer transcontinental.
Revenu à la vie civile, il est mêlé à un complot visant à assassiner le président des États-Unis
Ulysses S. Grant.
Accusé et condamné à tort, il devient un hors-la-loi et se cache un temps parmi les tribus indiennes avant de parvenir
à obtenir sa réhabilitation et devenir joueur de poker dans la ville de Tombstone où il est mêlé à la fusillade
d'OK Corral, tandis que la série La Jeunesse de Blueberry raconte les aventures du jeune Mike Blueberry,
lieutenant de l'armée de l'Union pendant la guerre de sécession.
Dessin
Sur les 4 décennies, les dessin et le style de Gir a beaucoup évolué. Proche de Jijé dont il a fait la rencontre
en 1961, initialement Gir adopte comme lui un dessin rapide et minimal, centré sur l'action. Sur les premiers albums,
le second plan est simplifié et l'arrière plan est presque absent.
Par contre, on retrouve dès cette époque les gosse présences d'aplats noirs.
Les cases respectent encore les dispositions classiques. La coloration psychédélique initiale (violets/verts...)
sera revue dans les éditions ultérieures pour revenir à une coloration plus classique à base de bruns.
Au fur et à mesure des albums, les détails et les matières sont de plus en plus précises, les noirs plus présents.
Le premier gros virage est "L'homme à l'étoile d'argent" dans lequel sera proche de sa forme définitive
(même si des arrières plans restent encore vides).
Progressivement, Gir va utiliser les hachures pour représenter les reliefs, les textures mais aussi les visages
notamment à partir de la série Cheval de fer.
On trouve aussi à partir de là de plus en plus de ruptures dans le découpage en vignettes initialement académique
pour s'adapter à la mise en scène voulue par Gir.
Le diptyque de l'Allemand (La mine de l'allemand perdu / Le spectre aux balles d'or) marque un sommet graphique
de la série avec notamment la représentation des animaux, des espaces et des personnages.
Analyse
Blueberry se signale par un ton réaliste et volontiers sombre, souvent accompagné d'une grande violence.
Toutefois cette caractéristique ne date pas de sa création en 1963 :
ce n'est qu'à partir de 1968 que l'application de la loi du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à
la jeunesse commence à s'assouplir et que les auteurs peuvent alors donner libre cours à leur imagination
sans craindre le soupçon de dévoyer moralement leurs jeunes lecteurs.
La trilogie Marshal Blueberry, quant à elle, doit plus au style des westerns de Sergio Leone, Sergio Corbucci
ou Sam Peckinpah qu'au classicisme de Jean-Michel Charlier.
Accueil critique
Blueberry est une série importante de l'histoire de la bande dessinée, une éclatante réussite dans le genre western,
le dessin de Jean Giraud, allié aux scénarios particulièrement riches de Jean-Michel Charlier, acquérant
rapidement une grande maturité graphique qui en fait une des plus belles réussites de la bande dessinée réaliste
française14, dont le succès n'a cessé de s'affirmer au cours des années.
Remarquée pour son modernisme, cette série contient, dès sa création en 1963, les caractères des bandes dessinées
qui viendront dix ans plus tard, marquant un renouvellement des mythes en faisant de Blueberry un des premiers antihéros
de la bande dessinée.
Le style graphique de Jean Giraud est remarqué pour son admirable sens de l'espace et sa science du cadrage et
de la composition rythmique des planches.
Influences
Le style graphique de Jean Giraud, souvent imité, irradie celui d'un grand nombre d'auteurs de bandes dessinées
western et l'on retrouve l'influence de Blueberry notamment dans les œuvres de Christian Rossi
(Le Chariot de Thespis, W.E.S.T.), Michel Rouge (Comanche), Colin Wilson (Nevada),
Michel Blanc-Dumont (Jonathan Cartland) et Yves Swolfs (Durango).
Conclusion
Les aventures de Blueberry sont relatées dans quatre séries d'albums :
Blueberry, La Jeunesse de Blueberry, Marshal Blueberry et Mister Blueberry.
S'y ajoute le diptyque réalisé hors série par Christophe Blain et Joann Sfar publié sous l'intitulé Une aventure
du lieutenant Blueberry.
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Blueberry
introduction
En 1963, Jean-Michel Charlier cherche un dessinateur pour un western à paraître dans Pilote et en parle à Jijé
— parce qu'il dessinait Jerry Spring — qui propose à son assistant Jean Giraud d'en devenir l’illustrateur.
La première aventure de Blueberry est publiée le 31 octobre 1963 dans Pilote, intitulée Fort Navajo.
Mike S. Blueberry
Lieutenant de cavalerie ou pas, Mike Blueberry est présenté comme un antihéros, bien loin des stéréotypes du héros
de western traditionnel (surtout à l'époque de sa création, au début des années 1960).
Dès le premier album, il apparaît débraillé et trichant au poker.
Buveur, joueur, tricheur, indiscipliné, bagarreur, rouspéteur, insolent…
Tête brûlée, toujours décontracté, volontiers cynique, souvent hirsute et mal rasé, Blueberry n'en reste pas
moins un héros : il ignore la peur, il fait passer l'honneur, l'amitié, le respect de la parole donnée avant tout,
il risque sa vie sans sourciller pour défendre les bonnes causes.
Une des particularités de la série est que le physique du héros (comme d'ailleurs sa psychologie),
évolue au fil des albums.
À l'origine, le dessinateur s'était inspiré de Jean-Paul Belmondo pour son visage, puis il emprunte des caractéristiques
à des personnalités aussi variées que Charles Bronson, Clint Eastwood, Arnold Schwarzenegger, Vincent Cassel
ou encore Keith Richards.
En résumé
La série relate les aventures de Mike Steve Donovan, lieutenant au sein de la cavalerie des États-Unis, dans
l'Ouest américain de la seconde moitié du XIXe siècle.
Initialement issu d'une riche famille sudiste et esclavagiste, Mike, à l'issue d'un coup monté, doit prendre la fuite
pour éviter une accusation de meurtre et incendie.
Il quitte sa famille et Harriet, sa fiancée et cherche à rejoindre les lignes nordistes pour échapper à la justice
sudiste.
Surpris par une patrouille yankee qui lui demande son identité et en manque d'inspiration, son regard se pose sur
un buisson de myrtilles.
Il sera donc désormais connu en tant que soldat yankee Blueberry.
Le personnage est né. Il sera promu Lieutenant et deviendra donc le véritable Lieutenant Bluberry à la fin du tome 3
(Le Cavalier bleu) après avoir sauvé le Général Dodge.
Les histoires ont souvent pour toile de fond des faits réels (les guerres indiennes, la construction du chemin de fer
transcontinental, la fusillade d'O.K. Corral...) et mettent en scène certains personnages tout aussi réels
(des chefs indiens tels Cochise, Geronimo ou Sitting Bull, quelques héros pittoresques du
Far West comme Wild Bill Hickok ou Wyatt Earp, ou encore des militaires américains tels les généraux Crook et Dodge)
mais l'imagination du scénariste entraîne rapidement ses personnages sur des terrains assez éloignés de la réalité
historique.
Au bout d'une quinzaine d'albums de la série principale, Blueberry n'est plus lieutenant :
exclu de l'armée, il devient simplement Mister Blueberry et poursuit ses aventures dans le civil.
À plusieurs reprises déjà, même à l'époque où il conservait son rang d'officier, des scénarios l'avaient entraîné
loin des camps militaires, notamment en lui faisant endosser l'étoile de shérif ou de marshal.
Les compagnons
Jimmy McClure
Un vieux prospecteur d'argent, alcoolique qui vagabonde depuis 40 ans sur la frontière et qui devient, à partir de
l'album Le Cavalier perdu, un des plus fidèles compagnons d'aventure de Blueberry.
Red Neck Wooley
Coureur de piste et éclaireur pour l'armée que Blueberry rencontre dans Le Cheval de fer.
Avec son complice MacClure, ils forment un duo haut en couleur et deviennent des personnages récurrents de la série
principale.
la série
Blueberry (1867-1868)
Cycle Fort Navajo - Les Premières Guerres indiennes
1 Fort Navajo, Dargaud, Bruxelles, 1965
Scénario : Jean-Michel Charlier - Dessin : Jean Giraud - Couleurs : Claude Poppée, Claudine Blanc-Dumont (re 1993)
2 Tonnerre à l'ouest, Dargaud, Bruxelles, 1966
Scénario : Jean-Michel Charlier - Dessin : Jean Giraud et Jijé (pages 28 à 36) - Couleurs : Claude Poppée, Claudine Blanc-Dumont (re 1994)
3 L’Aigle solitaire, Dargaud, Bruxelles, 1967
Scénario : Jean-Michel Charlier - Dessin : Jean Giraud - Couleurs : Claude Poppée, Claudine Blanc-Dumont (re 1994)
4 Le Cavalier perdu, Dargaud, Bruxelles, 1968
Scénario : Jean-Michel Charlier - Dessin : Jean Giraud et Jijé (pages 17 à 38) - Couleurs : Claude Poppée, Claudine Blanc-Dumont (re 1994)
5 La Piste des Navajos, Dargaud, Bruxelles, 1968
Scénario : Jean-Michel Charlier - Dessin et couleurs : Jean Giraud
Le Premier Retour à la vie civile
6 L'Homme à l'étoile d'argent, Dargaud, Bruxelles, 1969
Scénario : Jean-Michel Charlier - Dessin : Jean Giraud
Cycle Cheval de fer - Les Secondes Guerres indiennes
7 Le Cheval de fer, Dargaud, Bruxelles, 1970
Scénario : Jean-Michel Charlier - Dessin : Jean Giraud - Couleurs : Jean Giraud
8 L'Homme au poing d'acier, Dargaud, Bruxelles, 1970
Scénario : Jean-Michel Charlier - Dessin : Jean Giraud
9 La Piste des Sioux, Dargaud, Bruxelles, 1971
Scénario : Jean-Michel Charlier - Dessin : Jean Giraud
10 Général “Tête Jaune”, Dargaud, Bruxelles, 1971
Scénario : Jean-Michel Charlier - Dessin : Jean Giraud
Blueberry (1869-1872)
Cycle L'Or de la sierra
11 La Mine de l'Allemand perdu, Dargaud, Bruxelles, 1972
Scénario : Jean-Michel Charlier - Dessin : Jean Giraud - Couleurs : Jean Giraud
12 Le Spectre aux balles d'or, Dargaud, Bruxelles, 1972
Scénario : Jean-Michel Charlier - Dessin : Jean Giraud - Couleurs : Évelyne Tranlé
Cycle Chihuahua Pearl - Le Trésor des Confédérés
13 Chihuahua Pearl, Dargaud, Bruxelles, 1973
Scénario : Jean-Michel Charlier - Dessin : Jean Giraud - Couleurs : Évelyne Tranlé
14 L'Homme qui valait 500 000 $, Dargaud, Bruxelles, 1973
Scénario : Jean-Michel Charlier - Dessin et couleurs : Jean Giraud
15 Ballade pour un cercueil, Dargaud, Bruxelles, 1974
Scénario : Jean-Michel Charlier - Dessin : Jean Giraud
Cycle Premier complot - La Déchéance de Blueberry
16 Le Hors-la-loi, Dargaud, Bruxelles, 1974
Scénario : Jean-Michel Charlier - Dessin : Jean Giraud - Couleurs : Jean Giraud
17 Angel Face, Dargaud, Bruxelles, 1975
Scénario : Jean-Michel Charlier - Dessin : Jean Giraud
Cycle Second complot - Le Crépuscule de la nation Apache et la réhabilitation de Blueberry
18 Nez Cassé, Dargaud, Bruxelles, 1980
Scénario : Jean-Michel Charlier - Dessin : Jean Giraud - Couleurs : Évelyne Tranlé
19 La Longue Marche, Fleurus, 1980
Scénario : Jean-Michel Charlier - Dessin : Jean Giraud - Couleurs : Évelyne Tranlé
20 La Tribu fantôme, Hachette, 1982
Scénario : Jean-Michel Charlier - Dessin et couleurs : Jean Giraud
21 La Dernière Carte, Hachette, 1983
Scénario : Jean-Michel Charlier - Dessin : Jean Giraud - Couleurs : Fraisic Marot
22 Le Bout de la piste, Novedi, 1986
Scénario : Jean-Michel Charlier - Dessin : Jean Giraud - Couleurs : Janet Gale
Le Second Retour à la vie civile
23 Arizona Love, Alpen Publishers, 1990
Scénario : Jean-Michel Charlier, Jean Giraud - Dessin : Jean Giraud - Couleurs : Florence Breton
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Jeunesse
La Jeunesse de Blueberry (1861-1864)
Cette série, qui regroupe de nombreux cycles, relate les jeunes années du lieutenant Blueberry,
avant et surtout pendant la Guerre Civile américaine, alors qu'il s'est engagé dans les armées de l'Union.
Les albums ont été publiés chez plusieurs éditeurs successifs :
Dargaud, Novedi et Alpen Publishers.
Dupuis a réédité trois tomes (Les Démons du Missouri, Terreur sur le Kansas et La Poursuite impitoyable)
dans la collection « Repérages » ; l'éditeur historique de La Jeunesse de Blueberry, Dargaud, a finalement regroupé
et réédité l'ensemble des albums en 2003.
Les trois premiers tomes étaient à l'origine inclus dans la série principale (et numérotés respectivement 17, 19 et 20).
Cycle Traître au Sud
1 La Jeunesse de Blueberry, Dargaud, Bruxelles, 1975
Scénario : Jean-Michel Charlier - Dessin : Jean Giraud
2 Un Yankee nommé Blueberry, Dargaud, Bruxelles, 1978
Scénario : Jean-Michel Charlier - Dessin : Jean Giraud
3 Cavalier bleu, Dargaud, Bruxelles, 1979
Scénario : Jean-Michel Charlier - Dessin : Jean Giraud
Cycle Quantrill
4 Les Démons du Missouri, Novedi, 1985
Scénario : Jean-Michel Charlier - Dessin : Colin Wilson - Couleurs : Janet Gale
5 Terreur sur le Kansas, Novedi, 1987
Scénario : Jean-Michel Charlier - Dessin : Colin Wilson - Couleurs : Janet Gale
Cycle ferroviaire
6 Le Raid infernal, Novedi, 1990
Scénario : Jean-Michel Charlier, François Corteggiani - Dessin : Colin Wilson - Couleurs : Janet Gale
7 La Poursuite impitoyable, Novedi, 1992
Scénario : François Corteggiani - Dessin : Colin Wilson - Couleurs : Janet Gale
Cycle Atlanta
8 Trois hommes pour Atlanta, Alpen Publishers, 1993
Scénario : François Corteggiani - Dessin : Colin Wilson - Couleurs : Janet Gale
9 Le Prix du sang, Dargaud, Bruxelles, 1994
Scénario : François Corteggiani - Dessin : Colin Wilson - Couleurs : Janet Gale
Cycle Complots
10 La Solution Pinkerton, Dargaud, Bruxelles, 1998
Scénario : François Corteggiani - Dessin : Michel Blanc-Dumont - Couleurs : Claudine Blanc-Dumont
11 La Piste des maudits, Dargaud, Bruxelles, 2000
Scénario : François Corteggiani - Dessin : Michel Blanc-Dumont - Couleurs : Claudine Blanc-Dumont
12 Dernier train pour Washington, Dargaud, Bruxelles, 2001
Scénario : François Corteggiani - Dessin : Michel Blanc-Dumont - Couleurs : Claudine Blanc-Dumont
13 Il faut tuer Lincoln, Dargaud, Bruxelles, 2003
Scénario : François Corteggiani - Dessin : Michel Blanc-Dumont - Couleurs : Claudine Blanc-Dumont
Cycle Complots II
14 Le Boucher de Cincinnati, Dargaud, Bruxelles, 2005
Scénario : François Corteggiani - Dessin : Michel Blanc-Dumont - Couleurs : Claudine Blanc-Dumont
15 La Sirène de Veracruz, Dargaud, Bruxelles, 2006
Scénario : François Corteggiani - Dessin : Michel Blanc-Dumont - Couleurs : Claudine Blanc-Dumont
Cycle rothschildien
16 100 dollars pour mourir, Dargaud, Bruxelles, 2007
Scénario : François Corteggiani - Dessin : Michel Blanc-Dumont - Couleurs : Claudine Blanc-Dumont
17 Le Sentier des larmes, Dargaud, Bruxelles, 2008
Scénario : François Corteggiani - Dessin : Michel Blanc-Dumont - Couleurs : Claudine Blanc-Dumont
Cycle Rédemption
18 1276 âmes, Dargaud, Bruxelles, 2009
Scénario : François Corteggiani - Dessin : Michel Blanc-Dumont - Couleurs : Claudine Blanc-Dumont
19 Rédemption, Dargaud, Bruxelles, 2010
Scénario : François Corteggiani - Dessin : Michel Blanc-Dumont - Couleurs : Claudine Blanc-Dumont
20 Gettysburg, Dargaud, Bruxelles, 2012
Scénario : François Corteggiani - Dessin : Michel Blanc-Dumont - Couleurs : Claudine Blanc-Dumont
21 Le Convoi des bannis, Dargaud, Bruxelles, 2015
Scénario : François Corteggiani - Dessin : Michel Blanc-Dumont - Couleurs : Jocelyne Etter-Charrance
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Marshall ...
Marshall ...
Dernier édifice à la légende Blueberry, Marshal Blueberry a permis à William Vance de renouer avec le western qu'il
affectionne tant.
Le cycle de trois albums constitue l'une des plus belles aventures de l'Ouest.
Les albums publiés chez Alpen ont été réédités chez Dargaud.
1 Sur ordre de Washington, Alpen Publishers, 1991
Scénario : Jean Giraud - Dessin : William Vance - Couleurs : Petra
2 Mission Sherman, Alpen Publishers, 1993
Scénario : Jean Giraud, Thierry Smolderen - Dessin : William Vance - Couleurs : Petra
3 Frontière sanglante, Dargaud, Bruxelles, 2000
Scénario : Jean Giraud - Dessin : Michel Rouge - Couleurs : Scarlett Smulkowski
INT Marshal Blueberry : l'intégrale, Dargaud, Bruxelles, 2017
Scénario : Jean Giraud, Thierry Smolderen - Dessin : William Vance, Michel Rouge - Couleurs : Petra, Scarlett Smulkowski
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Mister ...
Mister Blueberry
En juillet 1881, deux journalistes de Boston arrivent à Tucson, dans le but d'aller interviewer Mike S. Blueberry.
Ils sont accompagnés jusqu'à Tombstone par Tom Dorsey, directeur du Tombstone Epitaph, et suivis discrètement
par trois hommes, qui recherchent également l'ancien lieutenant, dans le but de le tuer.
Ils rencontrent en chemin des hommes menés par Wyatt Earp et Jonas Clum - le propriétaire du journal - qui traquent
le chef apache Geronimo.
Le plus jeune des journalistes découvre que des Indiens ont été massacrés, femmes et enfants inclus.
Pendant ce temps, Blueberry entame au Dunhill, le saloon de Tombstone, une partie de poker à mise élevée avec
l'homme d'affaire Strawfield et Doc Holliday ; le shérif Virgil Earp et la chanteuse Dorée Malone les rejoignent
ensuite. Pendant la partie, le clan des Clanton attaque la prison pour libérer Ike Clanton, enfermé là par Virgil
pour une bagarre au saloon. Arrivé sur place, le shérif les soupçonne d'être venus également rechercher des preuves
les liant à une attaque de diligence, attribuée officiellement aux Apaches, ce dont doutent les Earp.
Peu après l'arrivée des journalistes au Dunhill, les trois hommes les ayant suivi interrompent la partie.
L'un d'entre eux, nommé Boone, reproche à Blueberry le suicide de son fils ainé après une partie perdue.
Doc Holliday parvient à tirer sur l'homme mettant en joue Blueberry, un tueur engagé par Boone ; le bruit du coup
de feu attire l'homme chargé de la sécurité, qui abat Boone avant d'être pris en otage par le tueur,
seulement blessé, qui est abattu à la sortie par Wyatt Earp.
En quittant le saloon avec Dorée, Blueberry se fait tirer dessus par le troisième homme, l'autre fils de Boone.
Puis, tout ce volet verra un Blueberry alité et soigné par la belle Dorée Malone, qui joue aussi les chiens de garde et
gère la disponibilité du journaliste chargé de recueillir les aventures de Blueberry, pendant que ce trame des histoires
avec les Clanton dirigés d'une main de fer par leur maman.
24 Mister Blueberry, Dargaud, Bruxelles, 1995
Scénario et dessin : Jean Giraud - Couleurs : Florence Breton
25 Ombres sur Tombstone, Dargaud, Bruxelles, 1997
Scénario et dessin : Jean Giraud - Couleurs : Florence Breton
26 Geronimo l'Apache, Dargaud, Bruxelles, 1999
Scénario et dessin : Jean Giraud - Couleurs : Florence Breton
27 OK Corral, Dargaud, Bruxelles, 2003
Scénario et dessin : Jean Giraud - Couleurs : Claire Champeval, Jean Giraud
28 Dust, Dargaud, Bruxelles, 2005
Scénario et dessin : Jean Giraud - Couleurs : Jean Giraud, Scarlett Smulkowski
HS Apaches, Dargaud, Bruxelles, 2007
Scénario et dessin : Jean Giraud - Couleurs : Florence Breton
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Hs Blain
Une aventure du lieutenant Blueberry (1867-1868)
HS 1 Amertume Apache, Dargaud, Bruxelles, 2019
Scénario : Joann Sfar, Christophe Blain - Dessin et couleurs : Christophe Blain
HS 2 Les Hommes de non-justice, Dargaud, Bruxelles
Scénario : Joann Sfar, Christophe Blain - Dessin et couleurs : Christophe Blain
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Le Garage
Introduction
Le Garage hermétique est un univers de science-fiction développé par Moebius dans ses bandes dessinées.
Il se situe dans un astéroïde contenant plusieurs mondes superposés, créé par le major Grubert, qui continue à en
surveiller l'évolution à bord de son vaisseau spatial le Ciguri.
L’astéroïde se trouve dans la constellation du Lion.
Les planches du Garage hermétique sont parues initialement sous la forme d’un feuilleton dans Métal hurlant
de 1976 à 1979 ; elles étaient écrites au fur et à mesure de leur publication dans la revue, chaque planche étant improvisée.
Il en résulte une histoire décousue mais cohérente, un univers coloré et délirant, truffé de références à
la science-fiction et aux super-héros.
Les planches sont rassemblées, avec d'autres parues dans France-Soir et dans Fluide glacial, dans un recueil édité
en juin 1979 par Les Humanoïdes associés sous le titre Major Fatal.
Le même univers a servi de cadre à une autre série, Le Monde du Garage hermétique, paru chez le même éditeur entre
1990 et 1992.
Pour créer le Garage hermétique, le major Grubert a utilisé treize générateurs d’expanseurs à effet Grubert pour transformer
un astéroïde en monde de poche.
La défaillance d’un seul de ces générateurs entraînerait l’effondrement de ces mondes.
Les peuples des mondes du Garage hermétique ne sont pas conscients de vivre dans un astéroïde mais pensent vivre dans
un monde ouvert ; ils ne connaissent pas l’existence du major ni du Ciguri, à l’exception de quelques espions du major,
ou de ses ennemis qui aimeraient prendre possession de ce monde.
Géographie du Garage hermétique
La meilleure description que l’on pourrait faire du Garage hermétique est :
terres aléatoires, bien que ce terme semble consacré à certaines parties de ce monde qui ressemblent à la Terre historique
(ou plutôt uchronique, par exemple l’Ouest américain de la guerre de Sécession).
Le monde du garage hermétique est organisé en trois niveaux.
Le premier niveau fut créé par dame Kowalski, probablement une ancienne conquête du major Grubert que l'on a pu croiser
par ailleurs dans Le Bandard fou.
Il contient le pays Schwans.
C’est un niveau sauvage et peu peuplé.
Le deuxième niveau est un monde possédant une technologie avancée, mais pas pour autant hyperindustrialisé.
Il contient des vestiges de civilisations anciennes (comme des pyramides dans le désert).
La capitale de ce niveau est la cité d’Armjouth, la « perle de la toundra », célèbre pour son square de la feuille de Rizla1.
Parmi les grandes cités, mentionnons Mrhu, et Bolzedurra, la cité abandonnée.
Ce niveau contient aussi le pays de Syldaïn-Dolchigne, avec ses zones d’Onix et la région de Carn Finehac.
L’ultime niveau est un univers mécanique contenant les générateurs d’expanseurs.
Les peuples
Bakalites
Tar’Haï. Le peuple Tar’Haï pense que le monde a été créé par les vingt-trois divinités génératrices.
C’est un peuple très ancien possédant une magie redoutée.
Citons aussi : les Begnandes, le Trichlo (humanoïde à trois cornes sur la tête), les Targrowns, le Barcoll
(sorte de poisson-oiseau humanoïde originaire de Volny, la planète des vents, dont le cri est « bingaloo »)
et les Exos (insectes humanoïdes marchant sur trois pattes).
La technologie
• Les passages entre les niveaux ou dans les Terres Aléatoires se font à l’aide de joncteurs, des transmetteurs de matière.
• Star Billiard : immense robot piloté par un humain, ayant l’apparence d’un super-héros de comics.
• Onde puchepull : onde permettant d’envoyer des personnes et du matériel dans le Garage hermétique depuis le Ciguri.
• Câbleur : la machine spéciale que l'ingénieur Barnier a malencontreusement cassée ; il contenait une structure cristalline et un palpeur de mirette. Le câbleur était destiné à être envoyé vers les étoiles.
• Arangue : véhicule à trois roues, il utilise un moteur à blaves qui est réputé pour sa robustesse.
• Le Ciguri : le navire spatial personnel du major Grubert.
• Betrav 2000 : véhicule motorisé (en forme de camion-citerne) de Jerry Cornelius.
• Le casque du major : la pointe du casque est directement relié au Ciguri et peut recevoir ainsi une impulste thynique.
• Transmetteur de matière : ancienne technologie qui permet de se téléporter à travers la galaxie.
• Psicolimaton : permet de muter les énergies d'enveloppe. Il se présente sous la forme d'un siège de dentiste et d'un appareil produisant un flux.
• Les sphères : elles sont situées dans la salle aux boules de l'univers des machines dans le 3e niveau. Elles sont destinées à buller, mais peuvent être désactivées (ou pire inhibées) en inversant leur polarité négative.
• Inverseur : il se présente sous la forme d'une petite boîte gris métallisé.
• Topper : arme de poing utilisant des plaques comme projectiles.
Les personnages
• Le major Grubert : son histoire nous parvient déformée par l’Archer.
Il semble que ce soit à l’origine un terrien, un Allemand né au xxe siècle, journaliste du journal Die Welt, qui passa dans
une autre dimension en franchissant le petit cercle transtemps à Angkor (Cambodge).
Il devint ingénieur spécialisé en magie spatiale et notamment dans les phénomènes d’entropie nodale du tissu intergalaxial.
Lors d’un vol spatial avec l’explorateur Lewis Cern, dans la nébuleuse Hakbah du Saligaa, il découvrit l’épave de la Orta,
l’arche-mère des anciens Cerns, où il découvrit le secret de l’immortalité.
Ses travaux le menèrent à la découverte de l’effet Grubert, dont il déposa le brevet, et qui lui permit de construire
son monde immense à l’intérieur d’un minuscule astéroïde.
• dame Malvina, compagne de Grubert à bord du Ciguri
• Yetchem l’Archer ; initialement, il était un élément neutre dans le monde du Garage hermétique ; il deviendra un des émissaires du major
• Jerry Cornélius, envoyé du Nagual, qui cherche à envahir le Garage hermétique. Le personnage a été créé par Michael Moorcock
• Larc Dalxtrey, un homme du Ciguri, envoyé par dame Malvina dans les Terres Aléatoires afin de sauver le major
• Sper Gossi, maître du premier niveau, allié d’un bakalite et qui essaie lui aussi de conquérir le Garage hermétique.
• L'ingénieur Barnier qui fuit la vengeance de Jerry Cornelius après avoir grillé un câbleur.
Major Fatal
Scénario et dessin : Moebius
Couleur : Claudine Pinet (T2)
Le Monde du Garage hermétique
Scénario : Jean-Marc Lofficier
Dessin : Eric Shanower (T1 à T3), Jerry Bingham (T4 et T5)
Couleur : Florence Lliboutry (T1 à T3), Marc Elfassy (T4), Thierry Thibouret (T5)
Albums
Série Major Fatal
1 Major Fatal2, Les Humanoïdes Associés, juin 1979
Scénario et dessin : Mœbius
2 L'Homme du Ciguri, Les Humanoïdes Associés, novembre 1995
Scénario et dessin : Mœbius - Couleurs : Claudine Pinet
Le chasseur déprime, Stardom, 18 avril 2008
Scénario et dessin : Mœbius
Série Le Monde du Garage hermétique
1 Le Prince impensable, Les Humanoïdes Associés, août 1990
Scénario : Jean-Marc Lofficier et Mœbius - Dessin : Eric Shanower - Couleurs : Florence Lliboutry
2 Les Quatre Royaumes, Les Humanoïdes Associés, novembre 1990
Scénario : Jean-Marc Lofficier et Mœbius - Dessin : Eric Shanower - Couleurs : Florence Lliboutry
3 Le Retour du Jouk, Les Humanoïdes Associés, mars 1991
Scénario : Jean-Marc Lofficier et Mœbius - Dessin : Eric Shanower - Couleurs : Florence Lliboutry
4 Les Terres aléatoires, Les Humanoïdes Associés, février 1992
Scénario : Jean-Marc Lofficier et Mœbius - Dessin : Jerry Bingham - Couleurs : Marc Elfassy
5 Le Seigneur d'Onyx, Les Humanoïdes Associés, octobre 1992
Scénario : Jean-Marc Lofficier et Mœbius - Dessin : Jerry Bingham - Couleurs : Thierry Thibouret
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L'Incal
Introduction
L’Incal est une série de bande dessinée de science-fiction scénarisée par Alexandro Jodorowsky et dessinée par Mœbius.
Sa publication a débuté en décembre 1980 dans Métal hurlant et ses six albums ont été publiés entre 1981 et 1988 par
Les Humanoïdes associés sous le titre Une Aventure de John Difool.
L'étude officielle de Jean Annestay Les Mystères de l'Incal, publiée en 1989, contient une dernière histoire inédite.
À partir de 1998, le titre de la série est devenu L'Incal.
En 2003-2004, l'ensemble de la série a fait l'objet d'une nouvelle colorisation informatique par Valérie Beltran.
Le succès de cette série a conduit Jodorowsky à développer après sa conclusion l'univers de l'Incal à travers une
demi-douzaine de nouvelles séries en collaboration avec différents dessinateurs.
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L'incal
Histoire
Dans un futur éloigné et dystopique, le détective privé John Difool reçoit l'Incal lumière, une pyramide blanche
aux pouvoirs extraordinaires, des mains d'un Berg (extraterrestre venu d'une autre galaxie) mourant.
L'Incal est recherché par de nombreuses factions qui veulent l'utiliser pour leur intérêt propre :
les Techno-Technos (une secte de scientifiques) ;
le Préz et ses bossus (le Prez est le chef d'État-dictateur de la planète) ;
l'Impéroratriz : chef androgyne (siamois homme-femme relié par le dos) de la galaxie
et les Bergs.
En s'échappant, Difool se retrouve entraîné malgré lui dans une aventure qui le dépasse totalement et qui le transforme
en sauveur de deux galaxies.
Personnages principaux
• John Difool, « détective privé minable de classe (R) », surnommé JDF par ses compagnons d'aventure et amis.
L'histoire de John Difool nous est présentée en détail dans Avant l'Incal.
C'est le fils caché de l'une des prostituées de l'anneau rouge.
Il a fait ses classes en tant que détective de classe (R) dans une enquête visant à déterminer le sort des enfants
des prostituées de l'anneau rouge.
Cette enquête l'a emmené dans de très hautes sphères et lui a valu un remodelage mémoriel.
C'est donc avec le cerveau parfaitement lessivé que John Difool entame les aventures de l'Incal.
• L'Incal, un être aux pouvoirs mystérieux et surpuissants composé de deux éléments, l'Incal
lumière et l'Incal noir. Contrairement à ce que son nom suggère, l'Incal noir n'est pas maléfique.
Il est par contre moins présent en tant que personnage à part entière.
Plus qu'un simple être, l'Incal est une entité propre à chaque civilisation.
Ainsi, l'Incal présenté dans la série est celui issu de l'âge d'or de la société humaine mais, dans La Cinquième essence 2 (tome 6),
nous assistons au début du processus de création de l'Incal Berg.
• Deepo, la mouette à béton de John Difool (généralement plus intelligente et plus astucieuse que lui) qui acquiert
la capacité de parler après que JDF lui a fait ingurgiter l'incal lumière pour le cacher dans le tome 1.
• Animah, gardienne de l'Incal lumière et mère de Solune incarne la paix et l'amour.
Sous la demande de l'Incal, elle devra se faire passer pour une homéopute et devenir l'amante d'une nuit de John Difool.
De cette union naîtra Solune dont elle confiera la garde au Méta-Baron.
Plus tard, elle tombera amoureuse de ce John Difool qu'elle méprisait a priori et ce malgré les convoitises du Méta-Baron.
• L'androgyne Solune, l'enfant adoptif du Métabaron et le fils biologique d'Animah et de John Difool. Comme sa mère,
Solune dispose de puissants pouvoirs psychiques et se trouve être une sorte de « prophète » de l'incal.
• Le Méta-Baron, un tueur connu comme le plus grand chasseur de primes de tout le système de naissance
de JDF. C'est à lui qu'est revenu la tâche d'élever l'androgyne Solune, fils d'Animah et de John Difool.
• Tanatah, gardienne de l'incal noir et sœur d'Animah. C'est elle qui capture le fils adoptif du Méta-Baron,
Solune, pour le contraindre à tuer John Difool et lui ramener son corps ainsi que l'Incal lumière
(il l'a en sa possession jusqu'à la fin du tome1).
Elle est à la tête de l'Amok, un groupe de parias rebelles au pouvoir central.
• Kill tête de chien, un mercenaire employé par Tanatah.
Il garde une haine tenace contre John Difool depuis qu'il lui a percé l'oreille.
• Le Prez, président du système, maintes fois cloné et membre de la caste des aristos.
Inspiration
L'histoire de l'Incal est construite autour de notions d'alchimie. En effet, les titres des albums y font tous référence :
l’œuvre au blanc pour « l'Incal lumière », l’œuvre au noir pour « l'Incal noir » sont les deux premières phases du Grand
œuvre , « Ce qui est en bas » et « Ce qui est en haut » sont des concepts issus de la méthode alchimique de l'analogie,
« La cinquième essence », ou quintessence, (voir les découvertes scientifiques des alchimistes)
vient compléter les Quatre éléments de Platon (terre, eau, air, feu).
Dès le premier album, John Difool se subdivise entre ces quatre éléments.
La dernière page de la cinquième essence évoque le personnage « ORH », l'or étant l'étape ultime de
la transmutation des métaux.
De son côté, le personnage d'Animah est la traduction de l'anima de Carl Gustav Jung, qui représente le côté féminin
de chaque homme (l'animus étant le côté masculin).
Jung est lui-même connu pour s'être intéressé à la relation entre psychanalyse et alchimie.
L'inspiration est par ailleurs d'ordre cabbalistique ou du moins basée sur des notions d’hébreu.
Le personnage « OHR » est l'incarnation de la lumière (hébreu: ohr, אור), et on accède à lui par le stade spirituel
supérieur du « DAATH » (hébreu: daath, דַעַת = savoir, connaissance).
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Avant ...
Histoire
Dans un futur éloigné et contre utopique, la série raconte la jeunesse de John Difool avant la série L'Incal.
L'histoire se déroule entièrement dans la cité-puits de Terra 2014.
On y retrouve quelques factions et personnages de la série mère, dont :
Les Techno-Technos (une secte de scientifiques)
Le Préz et ses bossus (le Prez est le chef d'état-dictateur de la planète de JDF)
Les robfliks
Le Métabaron y fait une petite apparition
Les personnages
John Difool (JDF). Avant l'Incal relate les événements ayant causé son « remodelage mémoriel ».
Son caractère évolue au fil des albums :
de jeune idéaliste naïf et désabusé, il devient plus mûr, courageux et téméraire au contact de Kolbo-5.
Son caractère est à l'opposé de ce qu'il est au début de L'Incal.
Deepo, la mouette de béton que John Difool a recueillie.
Le père de JDF, voleur, magouilleur, et inventeur, il apparaît dans Adieu le Père.
La mère de JDF, prostituée à l'Anneau Rouge.
Tête d'escargot. Mutant, amant de la mère de JDF et son pourvoyeur en Amourine (une drogue qui fait rejaillir l'amour
dans le cœur des consommateurs – l'amour étant un sentiment quasiment inexistant, voire interdit,
dans cet univers dystopique, car source de désordre).
Il est également le chef de l'Église Neuroémotionnelle, dans le quartier des mutants.
Kolbo-5. Un ancien robflik de près de 300 ans, il deviendra le maître de JDF et son père adoptif.
Il lui fera également connaître les enseignements du Livre.
Louz de Gara. Jeune aristo qui emploie JDF. Ils tomberont amoureux l'un de l'autre au fil des albums.
Le Prez. Le président du système, maintes fois cloné et membre de la caste des aristos.
Cerveau central. Le véritable maître de la cité-puits. Il s'agit d'un gigantesque cerveau qui gère l'ensemble
des réseaux de la cité-puits, des robfliks jusqu'à la TV.
Le Prez et le techno-pape sont sous ses ordres, et il n'a que peu
d'estime pour ces "étrons bio-chiasseux".
Animah, Tanatah, Kill tête-de-chien et le Métabaron apparaissent également mais ne sont pas liés à l'histoire de
JDF avant l'Incal.
Clin d'œil
Dans le premier tome, les auteurs glissent une allusion à L'Étoile mystérieuse :
planche 23, case 3, dans la scène de panique, on peut apercevoir un personnage qui ressemble à Phillipulus le prophète.
Il dit d'ailleurs « repentissez-vous » et martèle un gong.
Albums
D'abord publié sous le titre Une aventures de John Difool, le premier volume porte le titre Avant l'Incal
- 1re partie. Il sera ensuite retitré Adieu le père. À partir du volume 2, la série est rebaptisée John Difool avant l'Incal,
puis, à partir de 2002, Avant l'Incal avec une nouvelle mise en couleur de Valérie Beltran.
1 Adieu le père, Les Humanoïdes Associés, Eldorado, octobre 1988
Scénario : Alexandro Jodorowsky - Dessin : Zoran Janjetov - Couleurs : Béatrice Constant
2 Détective privé de classe "R", Les Humanoïdes Associés, Eldorado, avril 1990
Scénario : Alexandro Jodorowsky - Dessin : Zoran Janjetov - Couleurs : Florence Breton
3 Croot, Les Humanoïdes Associés, septembre 1991
Scénario : Alexandro Jodorowsky - Dessin : Zoran Janjetov - Couleurs : Béatrice Constant
4 Anarcopsychotiques, Les Humanoïdes Associés, mai 1992
Scénario : Alexandro Jodorowsky - Dessin : Zoran Janjetov - Couleurs : Ivana Janjetov
5 Ouisky, SPV et homéoputes, Les Humanoïdes Associés, mai 1993
Scénario : Alexandro Jodorowsky - Dessin : Zoran Janjetov - Couleurs : Nadine Voillat
6 Suicide allée, Les Humanoïdes Associés, mai 1995
Scénario : Alexandro Jodorowsky - Dessin : Zoran Janjetov - Couleurs : Ivana Janjetov
Une édition intégrale a été publiée en 1998, expurgée de toute nudité et d'une scène de viol.
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Apres
Histoire
Après l’Incal est une série de bande dessinée, la troisième dans la chronologie de L’Incal et publié par Les Humanoïdes
Associés. Après un premier tome dessiné par Mœbius, le scénariste Jodorowsky change d’avis sur l’orientation qu’il veut
donner à la série mais le dessinateur décide de ne pas me suivre dans cette voie “schizophrénomystique”.
Une nouvelle série, Final Incal, raconte les mêmes événements d’un point de vue différent et est publiée en parallèle à
partir de 2008.
Un mystérieux virus métallique dévaste l’immense Cité-Puits et John Difool va devoir se muer en un improbable sauveur de
l’humanité.
Albums
Le Nouveau Rêve (novembre 2000) - 56 planches - (ISBN 2-7316-1425-0)
Final Incal (juin 2011) - 62 planches - (ISBN 978-2-7316-1444-2)
Gorgo-le-sale (avril 2014) - 46 planches - (ISBN 978-2-7316-2417-5)
Historique de la publication
Le premier tome, contenant le début de l’histoire telle qu’elle était prévue à l’origine, a été redessiné et complété
dans Final Incal T. 1.
Pour permettre aux lecteurs de connaître les deux approches, la série Après l’Incal n’est pas interrompue et un deuxième tome
est publié.
Il contient les seize planches dessinées par Ladrönn pour changer la conclusion de la 1re partie, ainsi que les 46 planches
à l’identique de Final Incal T. 2.
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La Caste ...
Introduction
La Caste des Méta-Barons est une série de bande dessinée se déroulant dans le même univers que L'Incal et retraçant l'histoire
d'une famille :
les Méta-Barons. Scénarisée par Alejandro Jodorowsky et dessinée par Juan Giménez, elle a été publiée entre 1992 et 2003
par l'éditeur français Les Humanoïdes Associés.
Contexte
Cette histoire se déroule dans un futur éloigné, où règne un chaos larvé et où de nombreuses factions se livrent un
combat perpétuel ; le pouvoir est aux mains d'une famille d'empereurs très puissants, vivant sur une planète en or.
Les Méta-Barons sont des mâles issus de la même lignée et sont considérés comme les guerriers les plus puissants de l'univers.
Chaque génération de la famille comporte son Méta-Baron et la tradition veut que chaque fils soit toujours plus puissant
que son père, c'est pour cette raison qu'à l'âge de 16 ans le fils doit triompher de son père et le tuer en combat singulier.
La mutilation est également un rite initiatique des Méta-Barons :
Othon est castré, Aghnar n'a pas de pieds, Tête d'acier pas de tête, il manque une main à Aghora, et, une oreille et une partie
de son cerveau à Sans-Nom.
L'histoire des ancêtres des Méta-Barons est racontée dans la série Dayal de Castaka.
L'univers est également agrémenté d'un hors-série, Les Armes du Méta-Baron par Alejandro Jodorowsky (scénario) et
Travis Charest (dessin).
En 2015, le Méta-Baron connaît une suite à ses aventures dans une nouvelle série intitulée Méta-Baron.
Ce nouveau cycle, prévu en 8 tomes et basé sur un synopsis d'Alejandro Jodorowsky, est scénarisé par Jerry Frissen
et dessiné par Valentin Sécher (tomes 1 et 2), Niko Henrichon (tomes 3 et 4) ainsi que deux autres dessinateurs chargés
de la seconde moitié du cycle.
Le 1er tome Wilhelm-100, le Techno-Amiral paraît le 28 octobre 2015 chez Les Humanoïdes Associés.
Narration
L'histoire met en scène deux robots, Tonto et Lothar, tous deux au service de l'actuel méta baron, "Sans-Nom", alors qu'ils
attendent son retour au méta-bunker (une espèce de forteresse volante géante, foyer de "Sans Nom") depuis plusieurs années.
Lothar, qui possède une personnalité très infantile, s'ennuie ferme, Tonto entreprend alors de lui raconter l'histoire
de la caste de leur maitre.
Le récit est donc narré par Tonto durant la quasi-intégralité de la série, en flashback continu, entrecoupé de scènes dans
le présent où Lothar subira en général les brimades et insultes de Tonto.
Albums
1 Othon le trisaïeul, Les Humanoïdes Associés, novembre 1992
Scénario : Alejandro Jodorowsky - Dessin : Juan Giménez - Couleurs : Juan Giménez
2 Honorata la trisaïeule, Les Humanoïdes Associés, novembre 1993
Scénario : Alejandro Jodorowsky - Dessin et couleurs : Juan Giménez
3 Aghnar le bisaïeul, Les Humanoïdes Associés, août 1995
Scénario : Alejandro Jodorowsky - Dessin et couleurs : Juan Giménez
4 Oda la bisaïeule, Les Humanoïdes Associés, avril 1997
Scénario : Alejandro Jodorowsky - Dessin et couleurs : Juan Giménez
5 Tête d'Acier l'Aïeul, Les Humanoïdes Associés, octobre 1998
Scénario : Alejandro Jodorowsky - Dessin et couleurs : Juan Giménez
6 Doña Vicenta Gabriela de Rhoka l'aïeule, Les Humanoïdes Associés, septembre 1999
Scénario : Alejandro Jodorowsky - Dessin et couleurs : Juan Giménez
7 Aghora le père-mère, Les Humanoïdes Associés, janvier 2002
Scénario : Alejandro Jodorowsky - Dessin et couleurs : Juan Giménez
8 Sans-Nom le dernier Méta-Baron, Les Humanoïdes Associés, décembre 2003
Scénario : Alejandro Jodorowsky - Dessin et couleurs : Juan Giménez
HS1 La Maison des ancêtres, Les Humanoïdes Associés, juin 2000
Scénario : Alejandro Jodorowsky - Dessin : Juan Giménez - Couleurs : Juan Giménez
HS2 L'Univers des Méta-Barons, Yéti Entertainment, mars 2001
Scénario et dessin : collectif
Les Armes du Méta-Baron, Les Humanoïdes Associés, septembre 2008
Scénario : Alejandro Jodorowsky - Dessin : Travis Charest, Zoran Janjetov - Couleurs : Travis Charest, Zoran Janjetov
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Metabarons
Introduction
Méta-Baron est une série de bande dessinée de science-fiction faisant suite à La Caste des Méta-Barons.
Prévue en huit tomes, elle est scénarisée par Jerry Frissen sur une histoire originale d'Alejandro Jodorowsky et dessinée
par quatre dessinateurs dont Valentin Sécher (tomes 1 et 2) et Niko Henrichon (tomes 3 et 4).
Histoire
Depuis que le Méta-Baron a anéanti l’Empire, les infâmes Technos-Technos ont profité du chaos pour reconstituer leur puissance.
En contrôlant l’Épiphyte, le carburant des voyages interstellaires, ils sont parvenus à étendre leur domination sur toute
la galaxie.
Lorsqu’ils comprennent que le Méta-Baron se dirige vers Marmola, la source de l'Épiphyte, ils se tournent vers Wilhelm-100,
Techno-Amiral réputé pour son invincibilité et sa cruauté.
Pourra-t-il se mesurer au guerrier le plus puissant de l'univers ? Un combat de titans est sur le point de débuter…1
Contexte
La série complète est scénarisée par Jerry Frissen, sur un synopsis d'Alejandro Jodorowsky.
Elle se déclinera en 4 diptyques, chacun dessiné par un artiste différent.
Valentin Sécher dessine les tomes 1 et 2 tandis que Niko Henrichon se charge des deux volets suivants.
Cette série est la suite directe de La Caste des Méta-Barons, saga créée par Alejandro Jodorowsky et Juan Giménez.
Le personnage du Méta-Baron est apparu pour la première fois dans L'Incal, série d'Alejandro Jodorowsky et Mœbius.
Albums
Wilhelm-100, le Techno-Amiral, Les Humanoïdes Associés, octobre 2015,
scénario : Jerry Frissen - Dessins et couleurs : Valentin Sécher
Khonrad l'anti-Baron, 1er juin 2016,
scénario : Jerry Frissen et Alexandro Jodorowsky - Dessins et couleurs : Valentin Sécher
Orne-8 Le Techno-Cardinal, octobre 2016,
scénario : Jerry Frissen et Alexandro Jodorowsky - Dessins et couleurs : Niko Henrichon
Simak Le Transhumain, février 2017,
scénario : Jerry Frissen et Alexandro Jodorowsky - Dessins et couleurs : Niko Henrichon
Rina la méta-gardienne, 25 octobre 2017,
scénario : Jerry Frissen et Alexandro Jodorowsky - Dessins et couleurs : Valentin Sécher
Sans-Nom le Techno-Baron, 12 septembre 2018,
scénario : Jerry Frissen et Alexandro Jodorowsky - Dessins et couleurs : Valentin Sécher
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Technopères
Histoire
Les Technopères est une série de bande dessinée se déroulant dans un univers similaire (voire parallèle) à
celui de la série L'Incal. Elle est éditée chez Les Humanoïdes Associés.
Cette bande dessinée raconte, d'une part, la migration de 500 000 jeunes technos, dirigés par Albino le Technopère
suprême, d'autre part, par le biais de ses mémoires, le parcours du Technopère jusqu'à ce rang et l'histoire de sa famille.
Albino est accompagné dans ses aventures par Tinigriffi, petite souris à laquelle il se confie et qui participe activement
à ses aventures.
Quête spirituelle
Chaque album développe une étape de la quête spirituelle des personnages.
Ces albums font régulièrement référence à des concepts abordés dans des livres écrits par Alexandro Jodorowsky.
Pour approfondir, il peut être utile de lire ces différents livres.
Parmi eux, on trouve Le théâtre de la guérison ou La tricherie sacrée.
On peut voir dans l'univers décrit par cette histoire une caricature de notre propre monde, dans lequel la technologie
(la Secte Techno-Techno) prend le pas sur toute autre valeur.
Albums
La Pré-école Techno (1998)
L'École pénitentiaire de Nohope (1999)
Planeta Games (2000)
Halkattrazz, l'étoile des Bourreaux (2002)
La secte des Techno-évêques (2003)
Les secrets du Techno-Vatican (2004)
Le Jeu parfait (2005)
La Galaxie Promise (2006)
Éditeurs
Les Humanoïdes associés : tomes 1 à 8 (première édition des tomes 1 à 8)
La série est sortie aux États-Unis en 2004 chez DC comics sous le nom de Technopriests.
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Megalex
Histoire
Megalex est une série de bande dessinée de science-fiction racontant l'histoire d'une planète-cité totalitaire et
d'un groupe de résistants écologistes.
Elle prend place dans le monde de L'Incal. Elle est publiée chez Les Humanoïdes Associés.
Écrit à l'origine pour Katsuhiro Otomo, le créateur d'Akira, Megalex a finalement été confié à Fred Beltran,
jeune dessinateur féru d'informatique.
Beltran a conçu ses images sur son ordinateur, modelant objets et décors en trois dimensions, choisissant les angles de
vision les plus efficaces à la manière d'un chef opérateur de cinéma.
Albums
L'anomalie (1999)
L'Ange bossu (2002)
Le cœur de Kavatah (2008)
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J. Cutlass
Introduction
Jim Cutlass, ou plus précisément Une aventure de Jim Cutlass, est une série de bande dessinée créée par
Jean-Michel Charlier (scénario), Jean Giraud (dessinateur) et Isabelle Beaumenay-Joannet (couleurs),
dont le premier album est paru en 1979, édité par Les Humanoïdes Associés.
Elle a été poursuivie par Jean Giraud (scénario) et Christian Rossi (dessin), de 1991 à 1999, éditée alors par Casterman.
Cette série s'est terminée en 1999.
Genèse
En 1976, Jean-Michel Charlier et Jean Giraud décident de créer pour un hors-série western de Pilote
(n°25 bis de juin 1976) une histoire avec un nouveau personnage :
Jim Cutlass. Cette histoire de 17 planches sera reprise en album en 1979, complétée de 43 planches,
sous le titre Mississippi River.
Près de dix ans plus tard, Christian Rossi se retrouve chargé de réveiller le personnage en lieu et place de Giraud,
toujours avec Charlier.
Mais ce dernier, en pleine page trente-six, lâche héros et lecteurs pour un monde meilleur.
Rossi apprend la nouvelle au beau milieu de Los Angeles.
De rage, il écrit la suite et la fin de l'histoire dans l'avion du retour.
Cutlass ne mourra pas.
La suite voit la réapparition de Giraud, cette fois côté scénario.
Et l'histoire s'emballe : l'album est fini en deux mois et demi.
Résumé général
Jim Cutlass est un ancien officier nordiste qui hérite d’une plantation de coton après la Guerre de Sécession.
Anti-esclavagiste, il se retrouve en lutte contre le Ku Klux Klan.
Mais il aura aussi à faire avec d'autres extrémistes, décidés eux à éliminer les Blancs, avec des sorciers, des zombies...
Personnages
• Jim Cutlass
• Carolyn Grayson, cousine de Cutlass
• l'Alligator Blanc
• Brown (Bas-Rouge)
Publications
Les Humanoïdes Associés (collection « Eldorado ») :
1. Mississippi River, novembre 1979 (ISBN 2-7316-0009-8)
Scénario : Jean-Michel Charlier, Dessin : Jean Giraud, Couleurs : Isabelle Beaumenay-Joannet
Casterman :
2. L'Homme de La Nouvelle-Orléans, janvier 1991 (ISBN 2-203-34702-3)
Scénario : Jean-Michel Charlier et Jean Giraud, Dessin : Christian Rossi, Couleurs : Christian Rossi
Prépublication dans (À suivre) no 150 à 153, Casterman, 1990
3. L'alligator blanc, septembre 1993 (ISBN 2-203-36404-1)
Scénario : Jean Giraud, Dessin : Christian Rossi, Couleurs : Christian Rossi
Prépublication dans (À suivre) no 178 à 181, Casterman, 1992
4. Tonnerre au Sud, janvier 1995 (ISBN 2-203-36407-6)
Scénario : Jean Giraud, Dessin : Christian Rossi, Couleurs : Christian Rossi
Prépublication dans (À suivre) no 198 à 201, Casterman, 1994
5. Jusqu'au cou !, août 1997 (ISBN 2-203-36411-4)
Scénario : Jean Giraud, Dessin : Christian Rossi, Couleurs : Christian Rossi
Prépublication dans (À suivre) no 231, 232, 233, 234, 239, Casterman, 1997
6. Colts, Fantômes et Zombies, octobre 1998 (ISBN 2-203-36412-2)
Scénario : Jean Giraud, Dessin : Christian Rossi, Couleurs : Christian Rossi
7. Nuit noire, septembre 1999 (ISBN 2-203-36413-0)
Scénario : Jean Giraud, Dessin : Christian Rossi, Couleurs : Christian Rossi
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Edena
Introduction
Le Monde d'Edena est une série de bande dessinée créée par Mœbius.
Le titre du cycle fait référence au jardin d'Éden et au mythe d'Adam et Ève, tout en reprenant les réalités à plusieurs
niveaux du Garage hermétique et les passages dans le rêve inspirés de Carlos Castaneda.
Dans Les jardins d'Edena, Mœbius illustre son intérêt pour la théorie de Guy-Claude Burger, l'instinctothérapie.
Il s'agit au départ d'un récit promotionnel pour la marque Citroën en 1983, que Mœbius développe dans le cadre
de la maison d'édition Aedena qu'il avait fondée avec Jean Annestay et Gérard Bouysse, puis dans (À SUIVRE) en 1988.
Dans leur vaisseau en forme de pyramide, Stel et Atan découvrent la planète Edena.
Ils se séparent et vivent des aventures en parallèle, cherchant à résoudre les nombreuses énigmes qui entourent ce monde.
Atan est capturé par le peuple du Nid, qui ne supporte pas le visage nu et porte continuellement un masque,
et Stel la recherche avec l'aide de Burg.
Mais un dieu malveillant, la Paterne, cherche à les détruire.
L'édition américaine de l'œuvre reçoit en 2017 le prix Eisner de la meilleure édition américaine d'une œuvre internationale.
Albums
1 Sur l'étoile, Les Humanoïdes Associés, décembre 1983
Scénario et dessin : Mœbius
2 Les Jardins d'Edena, Casterman, septembre 1988
Scénario et dessin : Mœbius
3 La Déesse, Casterman, septembre 1990
Scénario et dessin : Mœbius - Couleurs : Florence Breton
4 Stel, Casterman, avril 1994
Scénario et dessin : Mœbius
5 Sra, Casterman, septembre 2001
Scénario et dessin : Mœbius - Couleurs : Claire Champeval
hors-série Les Réparateurs, Casterman, septembre 2001
Scénario et dessin : Mœbius
Personnages
• Stel/Stell : mécanicien, d'abord asexué, il se révèle être de sexe masculin.
Atan/Atana Merigold : d'abord asexuée, elle se révèle être une femme née sur Lazlan en 27 de l'ère de gaïne.
Elle est aussi la déesse.
Lazlo : enfant aveugle, il peut projeter les personnes dans un monde onirique.
la Paterne : dieu du peuple du Nid.
Maître Burg : il apparaît en rêve à Stell.
Comme la Paterne, il peut aller d'un niveau à l'autre d'Edena.
les Édelfes : êtres féériques.
Trollopen : mécanicien ami de Stel et Atan.
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Coeur cour.
Introduction
Le Cœur couronné est une série de bande dessinée en trois volumes.
Scénario : Alejandro Jodorowsky
Dessins : Moebius
Couleurs : Florence Breton (tome 1), Scarlett (tomes 2 et 3)
Synopsis
Alain Mangel, professeur de philosophie à la Sorbonne, à la suite d'un divorce inattendu, cède aux avances
d'une de ses étudiantes, Elizabeth.
En proie à des délires mystiques, cette dernière va lentement plonger le professeur dans un tourbillon d'événements
totalement délirants qui mettront sa science à l'épreuve de l'irrationnel.
Aidée par un prophète héroïnomane et par la fille d'un grand ponte des narco-trafiquants sud-américains,
Elizabeth va non seulement obtenir un enfant d'Alain Mangel, mais le persuader d'ouvrir ses yeux à une foi douteuse.
Le Cœur couronné est le nom d'un café rue de la Ferronnerie, à Paris.
Albums
La Folle du Sacré-Cœur (1992)
Le Piège de l’irrationnel (1993)
Le Fou de la Sorbonne (1998)
Éditeurs
Les Humanoïdes Associés : tomes 1 à 3 (première édition des tomes 1 à 3)
Les Humanoïdes Associés : édition de l'intégrale au petit format sous le titre générique La Folle du Sacré-Cœur (2017)
Chez le même éditeur, réédition de l'intégrale sous le titre La Folle du Sacré-Cœur dans le volume 7
de l'édition "90ème anniversaire", à l'occasion des 90 ans d'Alejandro Jodorowsky, augmentée de deux postfaces
de Philippe Peter et d'Aurélien Lemant (2019)
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Arzach
Introduction
Arzach est une bande dessinée de science-fiction de l'auteur français Mœbius (alias Jean Giraud).
Le premier album de 35 planches en couleur est publié à l’origine par épisodes en 1975 et 1976 dans le magazine
Métal hurlant, avant de paraître aux Humanoïdes Associés en 1976.
Le personnage fait son retour en 2009 avec Arzak, l'Arpenteur (Destination Tassili) chez Glénat.
Arzach (parfois également autographié Arzak, Arzach, Harzac, Harzach ou Harzack) est un héros solitaire chevauchant
un « Ptéroïde » sur une planète où s'étend un désert sans fin.
Ces planches ont valu à Mœbius le Grand Prix Saint-Michel 1976.
Une approche inédite de la narration
« On peut très bien imaginer une histoire en forme d'éléphant, de champ de blé, ou de flamme d'allumette soufrée »
— Mœbius, éditorial de Métal Hurlant no 4, 1975
Arzach fut une révolution pour la bande dessinée de l'époque. Elle est constituée d'une série de cinq histoires autonomes,
sortes de « nouvelles graphiques » de quelques planches chacune. Sa particularité réside tout d'abord en son absence
totale de dialogues :
on y croise un voire deux personnages récurrents (Arzach et son Ptéroïde (sorte de ptérodactyle à la fois mécanique
et organique) mais apparemment muets, en tout cas l'auteur ne leur donne pas la parole pour s'exprimer.
Dans une des nouvelles, le personnage dans un désert arrive en voiture sur une grande place, où les habitants, nus,
l'agressent violemment.
Il poursuit son chemin à pied pour entrer dans une tour où, à l'aide d'un instrument spécifique, il répare une machine.
Un écran de contrôle lui permet de vérifier qu'un gigantesque oiseau, monture d'un autre homme, reprend vie à des
kilomètres d'ici, à ce qu'on suppose.
Puis notre réparateur repart en voiture, probablement pour une nouvelle et ingrate mission.
Le tout est servi par le superbe dessin de Mœbius, pour des histoires qui n'en sont pas vraiment, en tout cas pour
lesquelles on ne saurait être sûr d'avoir compris tout ce qui s'y est passé.
Le lecteur est dérangé, on ne lui donne pas de récit linéaire et explicite.
D'ailleurs l’ambiance est souvent assez sombre, entre des personnages moroses et d’immenses étendues minérales.
De même, l'auteur s'amuse à changer l'orthographe du titre à chaque fois :
on passe d’Arzach à Harzak, Harzack ou Harzach, sans qu'on sache jamais vraiment à quoi fait référence ce mot.
Mœbius a dit lui-même que Arzach avait consisté pour lui à libérer par le dessin quelque chose de très personnel
comme ses propres sensations inconscientes, avec des scènes de l'ordre de l'onirisme.
Le retour d'Arzach
En 2009, Moebius étoffe le concept et l'univers avec Arzak l’Arpenteur qui prend des allures de space opera.
Arzak est un guerrier parcourant Tassili à la recherche de l’Anomalie qui menace l’équilibre et la paix entre
les habitants de la planète.
Un univers de Western aux paysages désolés et stériles.
Destination Tassili sort aux éditions Stardom, puis ce récit est réédité en grand format et en couleurs,
sous le titre L'Arpenteur, chez Glénat.
Les textes ont été incorporés à des phylactères dans les planches.
Cet album devait être le premier d'une série de trois, mais la disparition de l'auteur (en mars 2012)
laisse à jamais inachevée cette nouvelle trilogie.
Autres apparitions
En 1994 paraît Arzach made in USA, un recueil d’illustrations de différents auteurs américains en hommage à Arzach.
Le personnage apparaît également au détour d’autres séries du même auteur, Le Garage hermétique et Inside Mœbius.
Adaptations
Arzak Rhapsody est une adaptation de l'univers de Moebius en série d'animation pour France 2.
Ces dessins animés de très courte durée ont été écrits, dessinés et réalisés par Mœbius en 2002.
On y retrouve l'univers onirique de la BD, avec ses mondes parallèles, mais d'autres personnages apparaissent,
ainsi que la parole qui est donnée à ces personnages.
Certaines planches ont servi d'inspiration à la dernière histoire du film d'animation Métal Hurlant.
Récompense
L'album a été classé en 2012 à la 9e place du classement des cinquante BD essentielles établi par le magazine Lire.
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Vidéos
Bibliographies
Monographies
• Numa Sadoul (dir.) et Mœbius (interviewé),
Mister Mœbius et Docteur Gir, Paris, Albin Michel, coll. « Graffiti », 1976, 94 p. (ISBN 2-226-00266-9).
• Thierry Smolderen,
Les Carnets volés du major, Bruxelles, Schlirf book, 1983 (notice BnF no FRBNF43429832).
• L'Univers de Gir,
Paris, Dargaud, coll. « L'univers de… », 1986, 94 p. (ISBN 2-205-02945-2).
• Jean Annestay, Les Mystères de l'incal,
Paris, Les Humanoïdes Associés, 1989.
• Numa Sadoul (dir.) et Mœbius (interviewé),
Entretiens avec Mœbius, Tournai, Casterman, 1991, 198 p. (ISBN 2-203-38015-2).
• Nathalie Coucke, Un singulier pluriel :
Jean Giraud-Mœbius, Paris, Vertige Graphic, coll. « Tracés » (no 3), 1992, 62 p. (ISBN 2-908981-01-7).
• Jean Giraud, Mœbius/Giraud :
Histoire de mon Double, Paris, Numéro Un, 1999, 214 p. (ISBN 2-86391-835-4).
• Thierry Groensteen, Trait de génie :
Giraud=Mœbius, Angoulême, Musée de la bande dessinée, 2000, 48 p. (ISBN 2-907848-24-0).
Articles
• Vincent Bernière, « Alejandro Jodorowsky et Mœbius :
La Folle du Sacré-Cœur », dans Les 100 plus belles planches de la BD érotique, Beaux-Arts éditions, 2015 (ISBN 979-1020402011), p. 82-83.
• Gir (int. par Claude Moliterni),
« Gir », Phénix, no 14, 4e trim. 1970, p. 3-16.
• Gir (int. Erik Svane),
« Gir / Mœbius », Swof, no 24, printemps 1997, FB34-39 & 44-49 et US36-45 (tête-bêche).
• Jean Giraud (int. par Erik Svane),
« Jean Giraud », Swof, no HS 2 « Spécial Westerns Charlier », printemps 2000, p. 6-20 & 36-39.
• Jean Giraud (int. par François Armanet et Bernard Géniès),
« Mœbius, le seigneur de l'anneau » [archive], sur Le Nouvel Observateur, 13 mars 2012.
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