Au moyen-âge, l'art gothique manifeste une volonté de faire vivre et connaitre, le divin. Et vis à vis d'une population
très largement illettrée, il passe par l'image du livre "cathédrale", avec ses frises, ses frontons, ses vitraux, ses sculptures,
lesquels, vont raconter la vie de Jésus, des saints, de la bible... Un livre en couleur, les cathédrales sont colorées
La religion liée au pouvoir verra aussi son art se mettre au service des princes et des rois.
La tapisserie de Bayeux, tissée entre 1066 et 1082 constituée de neuf teintes naturelles de laine brodées sur du lin bis sur une
longueur de 68,30 mètres et une laize d'environ 50 centimètres.
Elle retrace la conquête normande de l'Angleterre par Guillaume le Conquérant.
Différentes batailles majeures de cette conquête y sont décrites.
On voit apparaître des phylactères, communément appelé « bulles » dans les peintures du XVIe siècle en Europe, rendant ainsi
le personnage propriétaire et responsable de sa parole.
Avant l’invention de la lithographie par l’Allemand Aloys Senefelder en 1796, les artistes graphistes ne sont pas uniquement
des dessinateurs, ils sont à l'image d'Albrecht Dürer des graveurs.
Ils doivent passer par l’intermédiaire soit de la sculpture d’une plaque de bois, la xylographie, soit de la gravure d’une feuille
de cuivre, la taille-douce ou l’eau-forte, pour produire et reproduire leurs œuvres.
Ces techniques ont parfois pour effet de retirer
toute spontanéité au trait.
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Avant la Lithographie
Lithographie
Invention de la lithographie
Avec la lithographie, en permettant le dessin direct au crayon gras ou à l’encre grasse,
A. Senefelder libère la main de l’artiste qui peut ainsi se passer de l’étape de la gravure pour obtenir une estampe.
Dans toute l'Europe existe une littérature populaire par estampes qui présente souvent un début de structure narrative.
En Catalogne, à partir du XVIIe siècle, se développe la publication des auques.
L'auca, en catalan « oie », vient du jeu de l'oie
dont elle reprend le principe de dessins successifs sur une feuille imprimée :
rapidement elle se codifie en une suite de 48 dessins accompagnés de textes rimés, qui racontent une histoire sur des thèmes
extrêmement variés.
La tradition des auques s'est perpétuée jusqu'à nos jours en Catalogne.
En France, dès 1796, la même année que l'invention de la lithographie, les premières images sont imprimées en série par
l'Imagerie d'Épinal.
D’abord imprimées avec des planches de bois gravées et coloriées au pochoir, elles se présentent généralement
sous la forme de dessin pleine page et reprennent des sujets populaires (images pieuses, chanson, comptines, devinettes,
histoire de France, etc.) mais rapidement apparaissent des planches de vignettes comportant un texte explicatif disposé
sous la vignette.
En 1820, le fondateur Jean-Charles Pellerin adopte la lithographie et 10 ans plus tard la technique de la
chromolithographie de Godefroy Engelmann. Les images « pleine page » prennent rapidement le nom de « chromos »,
synonyme de couleurs vives, pour conter les hauts faits de l'histoire de France.
Les pages de vignettes sont les traditionnelles
images d'Épinal.
Dès qu'elles deviennent des planches composées d'images ayant un enchaînement logique, ce sont enfin des
« histoires en images ».
En Angleterre à la fin du XVIIIe siècle, se développent les dessins satiriques et les caricatures.
Les clients et les sujets
(la Révolution française, l’opposition de la France et de l’Angleterre, la bourgeoisie, etc.) ne manquent pas.
L'utilisation
de la lithographie permet l’explosion de l’estampe politique et/ou sociale dans laquelle excellent Thomas Rowlandson,
George Cruikshank et principalement James Gillray qui connaît un grand succès populaire avec la critique de la politique française.
Gillray est l'un des premiers dessinateurs à utiliser des personnages récurrents, comme John Bull
(représentant le peuple anglais créé par John Arbuthnot en 1712) ou Britannia (symbolisant la nation anglaise)
et le phylactère moderne comme support à la parole de ses personnages caricaturés.
À la fin du XIXe siècle, à la différence des États-Unis où la presse est d’information et familiale,
la presse française est une presse d’opinion à destination d’un lectorat adulte et politisé, certains journaux se spécialisent
dans le genre satirique faisant largement appel à la caricature à l'exemple d'Honoré Daumier dans Le Charivari.
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